Des centres extrêmement bien équipés

Les centres d'accueil Hollandais n'ont rien à envier aux nôtres.
Les résidents disposent d'une salle de jeux avec billard, babyfoot, télévision et radio. Les cyber comptent en général une quinzaine de PC pour les adultes ainsi qu'une dizaine supplémentaires pour les ados. Tous les centres ont une plaine de jeux pour les enfants, une école primaire et une crêche (gérée par les résidents).
Une télévision est à disposition dans chaque chambre. Et le must: tous les centres d'accueil standard disposent de cuisines pour permettre aux résidents de préparer leurs repas. En plus de leur argent de poche de 12,95 euros, ils reçoivent une quarantaine d'euros supplémentaires par semaine pour aller faire leurs courses aux magasin du coin.

Salle PC adultes de Zweiloo

Atelier de réparation des vélos, par un résident rémunéré.

Une cuisine collective. Chaque famille dispose d'une petite armoire.

Centre pour familles et célibataires en fin de procédure d'oude Pekela



Tous les centres d'accueil standard disposent des mêmes installations et surtout des mêmes règles. Cela n'a pas toujours été le cas. En 2005, le COA a décidé d'instaurer les mêmes procédures partout.

Les centres d'accueil emploient un nombre très réduits de travailleurs du COA. Pour un centre de 400 résidents, il faut compter 15 employés!!! Ceux-ci sont répartis en 4 fonctions: les woonbegeleiders, chargés de la logistique du centre, les programmabegeleiders, chargés d'accompagner les résidents dans leur programme d'orientation avec notamment des cours de néerlandais, les case managers, chargés de suivre la procédure des résidents et les huismeesters ou techniciens.

Tous les employés travaillent en shift de jour et en shift de nuit. Il y a toujours un administratif entre 8h et 22h.

les membres de l'accueil viennent d'une société de sécurité, employée par le COA.

Dans tous les centres, on retrouve un bureau du VWN (vluchtelingen werk nederlands), bénévoles chargés d'aider les résidents dans leur procédure en répondant à leurs questions et en prenant les contacts nécessaires. le DT&V (dienst terugkeer en vertrek), dépendant du ministère de la justice (comme le COA) a également un bureau dans chaque centre. Ils invitent les résidents dès leur première décision négative afin de leur présenter plus en détails le retour volontaire et prendre les rendez-vous avec l'OIM le cas échéant.

Enfin, la police des étrangers est également toujours présente dans le centre. Ce sont eux qui sont en charge de faire pointer les résidents une fois par semaine. Ils sont également parfois amenés à transférer certains résidents dans des centres de détention avant leur retour forcé.

Il existe une réelle collaboration entre le COA, le DT&V et la police des étrangers. Tous les 15 jours, une réunion a lieu entre ces organisations afin de faire le point sur les différents dossiers avec décision négative et décider des démarches qui doivent être entreprises.

Le COA a pour priorité d'informer au maximum le résident sur sa procédure, sur ses perspectives d'avenir. Ils seront toujours très clairs quant à la possibilité d'un retour volontaire ou forcé.

Leur deuxième point d'attention est de ne pas assister le résident mais de le guider afin de le responsabiliser et d'éviter que celui-ci ne tombe dans une sorte d'assistanat.